Atelier prospectif – La fare les Oliviers
Le lundi 24 mars 2025, dans le cadre du programme métropolitain Envie de Ville, la commune de La Fare les Oliviers, en partenariat avec l’Aupa, a organisé un atelier prospectif. Ce moment d’échanges unique a réuni habitants, associations, techniciens et élus pour réfléchir ensemble aux atouts et aux défis du centre-ville, dans le but de définir les priorités pour l’avenir.
Trois groupes de travail ont été constitués autour des thématiques suivantes :
- La ville apaisée
- La ville active
- La ville à haute qualité urbaine
La réflexion a porté sur la projection de La Fare les Oliviers en 2040, en abordant des sujets essentiels comme l’aménagement d’un centre-ville apaisé et attractif, les solutions à imaginer en matière de déplacements, les priorités commerciales à privilégier ainsi que la valorisation du patrimoine et des ressources naturelles, notamment en lien avec le tourisme.
Cet atelier a été un moment essentiel pour partager des idées et contribuer à l’avenir de la commune.
Animation prospective Elus et techniciens – Les enjeux de Vitrolles demain
Le 20 mai 2022, l’Aupa a animé une journée de « prospective territoriale » pour la ville de Vitrolles. Réunissant près de 100 élus et techniciens, cette journée avait pour objectif de produire une « vision commune » du diagnostic et des enjeux de Vitrolles dans son contexte métropolitain. Au-delà de la présentation de données « objectivées », des travaux en ateliers ont permis à l’ensemble des participants de réfléchir aux enjeux de la commune à l’horizon 2040, mais aussi d’imaginer la « ville idéale » en se mettant dans la peau d’un habitant de la commune.
Exercice nouveau pour l’agence, ce travail d’animation particulièrement inspirant a permis de faire émerger des idées nouvelles qui interrogent les politiques publiques, mais aussi de partager une vision globale et transversale des forces et des faiblesses de la commune.


Cahiers prospectifs : Demain, un nouvel exode urbain?
Les 4 agences d’urbanisme ont été sollicitées par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2021 pour analyser les impacts de la crise sanitaire sur 4 thématiques : l’exode urbain, vivre en ville à l’heure épidémique, la capacité alimentaire et le tourisme. L’Aupa a plus particulièrement analysé la potentialité et les conséquences possibles d’un exode urbain face aux aspirations des citadins à se rapprocher des espaces naturels renforcées par les confinements et la crise sanitaire. Face à ces aspirations nouvelles ou renouvelées, la loi climat et résilience, introduisant la notion du Zéro Artificialisation Nette (ZAN), confronte ces territoires à des dynamiques contradictoires. La crise en cours accélèrerait-elle le phénomène et ferait-elle émerger une nouvelle « transition rurale »? La question d’un nouvel exode urbain interroge les différents acteurs du développement territorial, notamment face aux enjeux de sobriété foncière.
Si ce sujet a suscité un fort engouement durant et après les confinements (notamment dans la presse généraliste et chez les observateurs et chercheurs en sciences sociales), il est aujourd’hui raisonnable de l’envisager comme une tendance, un signal faible, plutôt qu’un phénomène majeur. Cette étude a donc permis d’identifier les différents leviers et les premières tendances à l’œuvre, alors que les données statistiques mobilisables sont encore peu nombreuses.
Dans la poursuite de cette étude, la Région et l’Aupa ont animé un séminaire le 15 novembre dernier : « Exode urbain : mythe ou réalité ? » disponible en replay sur le site Connaissance du territoire.