La crise sanitaire, couplée à une évolution rapide des modes de vie et à la montée en puissance du télétravail, a impacté les stratégies résidentielles. Même si le phénomène d’exode urbain si souvent décrit par la presse dans les premiers mois de la pandémie n’a pas eu lieu, des signaux faibles interrogent : évolution de la demande en logements (extérieur, jardin, espaces partagés, etc.), développement des résidences secondaires qui se transforment parfois en résidences semi-principales, nouveaux modes de « travail » (de plus en plus d’indépendants et une généralisation du télétravail pour les métiers qui le peuvent), attrait pour les littoraux, moindre attractivité de Paris et son agglomération, …

Fort de ce constat, le réseau des Agences d’Urbanisme de la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur (Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise, Agam ; Agence d’urbanisme Pays d’Aix – Durance, Aupa ; Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse, AURAV ; Agence d’urbanisme de l’aire toulonnaise et du Var, AUDAT et l’Agence d’urbanisme azuréenne, AUA) vous propose une lecture originale et actualisée des migrations résidentielles post-covid sur la base des données de réexpédition du courrier de La Poste entre les années 2018-2019 et les années 2021-2022.

Si cette publication n’accrédite pas la thèse d’un exode urbain massif et généralisé, elle met toutefois en évidence certains signaux faibles et un véritable un regain d’attractivité de la région dans un contexte post-covid.