L’atelier des transitions
Les solutions existent, agissons!
L’Atelier des transitions porte une ambition : accélérer la bifurcation vers un modèle de territoire plus sobre et résilient, afin de garantir le bien-être des populations et l’attractivité de nos villes. Il apporte un soutien aux collectivités et aux porteurs de projets à travers une ingénierie adaptée à la diversité des réalités territoriales.
Du diagnostic à l’urbanisme pré-opérationnel, l’Aupa accompagne les territoires grâce à son expertise variée, pour éclairer et orienter les trajectoires d’aménagement dans une perspective d’adaptation aux évolutions climatiques.
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La carte du moment
la ville marchable : les 237 centralités dans la métropole Aix-Marseille-Provence
La Métropole a sollicité l’Agence d’Urbanisme Pays d’Aix-Durance (Aupa) pour développer une démarche innovante consistant à établir une cartographie des centralités et des habitants y ayant accès en moins de 15 minutes à pied aller-retour. La notion de « centralité marchable » fait ici référence aux secteurs qui offrent tout un panel d’équipements et services nécessaires au quotidien des métropolitains : Quels sont les territoires qui bénéficient de nombreux équipements et services de proximité qui pourraient se densifier ? A contrario, quels territoires déjà denses n’en bénéficient pas et devraient être accompagnés pour faire émerger des centralités marchables ? Quelles populations sont concernées dans ces différentes situations ?
En identifiant des secteurs prioritaires, cette étude constitue un outil d’aide à la décision pour adapter le territoire aux transitions démographiques et écologiques, mais aussi pour engager une politique d’intensification urbaine reposant sur un maillage adapté des centralités de proximité.
– Les enjeux de la ville marchable –
La ville marchable serait-elle une solution face aux grands défis de la Métropole Aix-Marseille-Provence ?
En concentrant les fonctions urbaines (habiter, travailler, consommer, se soigner, se divertir, s’éduquer), la ville « marchable » ne répond pas uniquement à l’impérieux besoin de sortir du tout-voiture. Elle s’inscrit dans un changement de modèle urbain marqué par une urgence climatique et la nécessité de s’adapter aux évolutions sociétales telles que le vieillissement de la population, l’augmentation du coût de l’énergie, l’essor des mobilités alternatives (marche, vélo…) et une baisse massive du taux motorisation des moins de 25 ans.
– Ce qu’il faut retenir –
• La métropole Aix-Marseille-Provence dispose d’un réseau de 237 centralités marchables permettant à 42% des habitants et 48% des travailleurs d’accéder en moins de 15 minutes à pied aller-retour à une offre de proximité (ou du quotidien) relativement complète.
• La ville marchable, bien que très présente à Aix et Marseille, n’est pas réservée aux « grandes » villes et dépend moins de la taille de la commune que de sa structuration spatiale : clairement, seule la ville dense et mixte est marchable.
• Il existe des disparités très importantes entre les centralités marchables selon la nature / variété des commodités (centralité structurante, de vie, économique, en devenir) mais aussi selon le volume d’offre proposé.
• Alors que deux tiers des centralités proposent une offre suffisante de commerces de proximité, d’établissements éducatifs et de loisirs, 77% présentent un déficit d’offre de santé. A l’heure du vieillissement de la population, cela pose un enjeu d’accès aux soins pour environ 300 000 habitants.
• La dynamique résidentielle récente ne renforce pas la ville marchable, puisque seuls 18% des logements construits entre 2017 et 2023 sont localisés dans des centralités existantes.
prospective
La ville Marchable : ÉTUDE DES CENTRALITÉS DE PROXIMITÉ DANS LA MÉTROPOLE AIX-MARSEILLE-PROVENCE
L’Agence d’Urbanisme Pays d’Aix – Durance réfléchit depuis de nombreuses années à la question de l’aménagement durable des villes et plus particulièrement aux enjeux de proximité en matière d’urbanisme et de qualité de vie.
A ce titre, la Métropole Aix-Marseille-Provence et l’Aupa ont mis en place une méthode innovante pour analyser la « ville marchable » qui consiste à faire émerger des centralités de proximité et à les caractériser. Pour cela, nous avons défini des périmètres « marchables » dans lesquels les habitants sont censés avoir accès, en 15 minutes à pied aller-retour, à leurs besoins du quotidien (se loger, travailler, consommer, s’éduquer, se soigner, se divertir).
Inspirée du concept de la » ville du quart d’heure » popularisé par Carlos Moreno, cette publication met également en lumière les disparités ainsi que les secteurs à fort potentiel pour le développement de nouvelles centralités marchables.
A l’heure de l’élaboration des grands schémas métropolitains (Schéma de cohérence territoriale, Plans locaux d’urbanisme…), cette étude apporte un éclairage nouveau sur la stratégie d’aménagement du territoire métropolitain (renforcement des centralités existantes, création de nouvelles centralités…).
Savoir-faire
Les ateliers prospectifs « Anticipons l’avenir »
Dans une société soumise à des mutations rapides (pandémie, crises politiques, économiques, migratoires, changement climatique, intelligence artificielle…), il devient de plus en plus difficile d’envisager les futurs possibles. Les politiques d’urbanisme, d’aménagement et de développement doivent donc être à l’écoute permanente des évolutions sociétales susceptibles de modifier le fonctionnement des territoires.
Au-delà des approches purement quantitatives, la prise en compte de modes de vie émergents peut renseigner sur d’éventuelles ruptures dans les modèles de développement que nous connaissons.
Face à la complexité des phénomènes dont les logiques sont souvent supra-territoriales, les ateliers prospectifs permettent d’aider les élus et décideurs locaux à faire des choix éclairés.
Ils constituent donc une aide à la décision stratégique et opérationnelle dans l’élaboration des projets de territoire.
fnau
46e rencontre nationale des agences d’urbanisme – L’eau en partages
Le colloque et la 46e rencontre nationale des agences d’urbanisme poseront un regard nouveau sur la place de l’eau dans nos sociétés, nos modes de vie, et questionnera nos rapports entre entités vivantes.
Ces réflexions s’inscrivent dans la continuité des deux dernières rencontres de la FNAU, qui se sont déroulées à Clermont-Ferrand et à Saint-Omer. Elles avaient notamment permis de mettre en évidence l’importance et le rôle des approches culturelles, citoyennes et émotionnelles dans les pratiques territoriales et la mise en œuvre des politiques publiques.
Le récit proposé pour cette 46e rencontre, accueillie à Strasbourg, convoquera l’histoire, les modes de vie, ainsi que les identités culturelles pour imaginer un dessein qui replacera l’eau au centre de nos préoccupations. Nos échanges seront nourris pendant trois jours par plusieurs temps forts, qui aborderont des sujets comme : habiter sur l’eau, vivre avec les ports, eau et énergie, la culture et la pédagogie pour comprendre les enjeux de l’eau, ou encore la cohabitation entre biodiversité et présence humaine
rapport d’activités
Le rapport d’activités 2024 est disponible
L’année 2024 a été marquée par la poursuite d’importantes études et démarches entamées les années précédentes, ce qui montre à nouveau que l’action de l’Aupa s’inscrit sur un temps long. C’est particulièrement le cas des démarches d’élaboration des documents de planification comme les Schémas de Cohérence Territoriaux (Métropole Aix-Marseille-Provence, Pays d’Arles, Serre-Ponçon), les Programmes Locaux de l’Habitat (Communautés d’Agglomérations de Gap, Dignes, Manosque et Arles), la révision des chartes de Parcs Naturels Régionaux (Camargue, Préalpes d’Azur) ou le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal du Pays d’Aix.
À la poursuite de ces études pluriannuelles, il est important d’ajouter les lancements du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal du Pays Salonnais et du Plan de Mobilité de Terre de Provence Agglomération.
L’Aupa a également et fortement amplifié son aide auprès de ses adhérents en matière d’animation. Cela a été le cas avec l’animation de séminaires rassemblant élus et techniciens, sur le devenir de communes dans le cadre de la démarche Envie de ville de la Métropole. Cela a aussi été le cas avec l’association des habitants à l’élaboration de projets comme la cave coopérative de Saint-Cannat, ou le devenir de la place Miollis à Aix-en-Provence.
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dernières publications
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L’Aupa
Un outil d’ingénierie partenarial ancré dans la durée et le grand territoire
Conformément à son statut d’association régi par la Loi d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire, ses partenaires sont l’État, les structures intercommunales (Métropole, Communautés d’Agglomération, de communes, Pôle d’Équilibre Territorial et Rural) et les communes du territoire qu’elle couvre.
Composée d’une équipe souple et réactive d’une quarantaine de personnes, l’Aupa intervient ainsi à différentes échelles et en toute indépendance sur les thématiques de l’urbanisme et de la planification, de l’habitat, des déplacements, de l’économie, de l’environnement, du paysage, des équipements, de l’enseignement supérieur et de la recherche, etc.
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