Un partenariat Aupa / ENSA-M pour imaginer le pavillonaire de demain.
L’Aupa a signé en 2019 une convention de partenariat avec l’école d’architecture de Marseille (ENSA-M) s’inscrivant dans le cadre d’un programme de recherche européen CAPA.CITY (2017-2020) piloté par Marion Serre (directrice scientifique). Ce programme a pour ambition d’identifier les conditions de transformation des tissus à vocation résidentielle en véritables morceaux de villes, équipés en services, infrastructures, espaces publics, etc. L’hypothèse est que l’une des conditions primordiales pour envisager ces transformations consiste à impliquer l’ensemble des acteurs : les acteurs institutionnels (comme les communes), les professionnels de l’urbain (architectes, paysagistes, urbanistes, etc.), les associations (comme les CIQ) et les habitants. Ainsi, la mise en projet reposerait sur la construction de compétences collectives, partagées entre tous ces acteurs.
Dans cette logique, comment favoriser une meilleure acceptation sociale du renouvellement urbain, notamment dans les tissus pavillonnaires (18.000 maisons recensées à Aix) ?
Entre le renouvellement urbain « à la parcelle » et le statu quo, une troisième voie est-elle envisageable ? Comment adapter le règlement à la forme ?
Comment privilégier une meilleure qualité urbaine des programmes (qualité des logements + insertion urbaine des projets + impacts en matière d’infrastructures et réseaux…) ?
Comment associer les habitants, les professionnels et la collectivité pour co-construire des projets d’ensemble partagés ?
Dans le tissu pavillonnaire (lotissement), un potentiel de densification douce? Les tissus pavillonnaires pourraient-ils constituer une ressource pour les processus de densification douce ? Quel est le potentiel d’extension et de surélévation des logements ?
Y a-t-il enfin un potentiel pour la production de logement social dans les tissus pavillonnaires ?